Elirale

  • Danse

La compagnie Elirale a été créée en 2001 à Saint-Jean-de-Luz en Pays basque (64) par la chorégraphe Pantxika Telleria. Développer sa gestuelle et partager son expérience chorégraphique sont les objectifs qui ont poussé la chorégraphe à donner vie à ce projet de compagnie. 18 ans après ces objectifs nous animent toujours.

Suite à une reconnaissance auprès des professionnels et de la presse nationale, les pièces sont assez vite diffusées sur un territoire de Bilbao à Bayonne en passant par Pampelune dans un premier temps. La chorégraphe travaille sur deux plans en parallèle :

  • le tout public avec des pièces expérimentales in situ avec Elirale ou en répondant à des commandes en collaboration avec d’autres compagnies telles Kukai ou LagunArte
  • le jeune public en devenant maman, en 2005, avec Elirale.

Lodikroko et Ninika, créées respectivement en 2007 et 2009, deux pièces phares jeune public à partir de 3 ans de la compagnie Elirale quant à leur diffusion, vont conforter l’équipe permanente des professionnels qui composent la compagnie et ce dès 2008. Elles vont aussi ouvrir un rayonnement de dimension régionale à la compagnie. La compagnie diffuse beaucoup : de la Région Nouvelle-Aquitaine au Pays Basque Espagnol.

En 2015, la compagnie Elirale fait le pari du festival d’Avignon, avec le spectacle jeune public : Ninika. Les trois semaines de représentation au théâtre Golovine à Avignon se sont avérées très positives, puisque le spectacle a joué plus de 200 fois et tourne encore aujourd’hui. Au-delà de l’aspect quantitatif, Avignon a permis à la compagnie de diffuser sur de nouveaux territoires et notamment l’ensemble de la France. Cette expérience nous a permis d’effectuer une bascule dans notre manière de concevoir les pièces, tant sur le plan artistique que sur le volet économique. Les articles de la presse nationale présente à Avignon ont aussi placé la compagnie comme une référence en matière de création chorégraphique jeune public.

Au sortir d’Avignon, la compagnie se lance dans un chantier de recherche ayant pour thème la manière dont le système chorégraphique des Sauts basques peut influencer une gestuelle. Pantxika Telleria cherche là ce qui fait la spécificité de sa gestuelle contemporaine. Elle travaille au collectage des sauts et de leurs spécificités à l’aide d’outils d’analyse du mouvement issus de la méthode Feldenkraïs auprès de danseurs et musiciens de plus de 80 ans. Au sein de la compagnie Elirale, elle partage et confronte sa réflexion et son cheminement avec les danseurs et de musiciens du monde de la danse traditionnelle basque actuelle. Cette recherche aide la chorégraphe à étayer avec finesse les spécificités de son langage chorégraphique et en parallèle cette recherche mène à la création d’un nouveau spectacle jeune public: Xihiko. Celui-ci a permis à la compagnie de développer le réseau Scènes Conventionnées posant une gestuelle identifiée et propre à la compagnie reconnue par le réseau professionnel.

En parallèle, la création de la forme Oa-huetak nous a permis d’être sur la dynamique de la création chorégraphique en lien avec la langue basque. Deux danseurs, dont un est directement issu du monde de la danse traditionnelle et que nous avons formés durant deux ans en interne à la compagnie en danse contemporaine ont été professionnalisés. Pour répondre aux besoins de sensibilisation croissant en langue basque de notre compagnie, ces deux jeunes danseurs ont été également sensibilisés par notre compagnie au travail de médiation. Nous nous sommes engagés auprès de ces jeunes interprètes sur deux ans de formation et sur deux ans d’insertion, soit un cycle de quatre ans, grâce à l’aide du Fonds de dotation Porosus pour l’émergence des jeunes et ces danseurs sont maintenant des interprètes avec qui nous travaillons.

En 2017, Pantxika Telleria a souhaité réinterroger sa gestuelle dans une pièce chorégraphique contemporaine à destination du public adulte : Artha. Avec 5 danseurs au plateau, cette pièce a été créée lors du festival « Le temps d’aimer la Danse » à Biarritz en Septembre 2019. Elle a alors reçu des critiques enthousiastes de la part de la presse spécialisée. Nous sommes en train de travailler sur la diffusion de la pièce.

2019 voit l’ouverture d’un travail de recherche sur le thème du contenant nommé Arthatik-at, qui sera une proposition de trois duos dans un déclination en triptyque et qui mixera les publics faisant basculer nos propositions jeune public vers du « tout public à partir de… ». Dans ce cadre, nous avons entamé la création de notre nouveau spectacle à partir de 3ans: O ! Le dispositif retenu pour O ! par la chorégraphe est un dôme gonflable de 8 mètres de diamètre avec une hauteur de 4m50 . Ce solo créé en février 2020 a pour vocation d’être la première porte d’entrée vers la danse contemporaine pour les enfants.

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